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Brigitte Bardot qui a renoncé à sa carrière pour lutter contre la maltraitance publie aujourd’hui « Larmes  de combat », ses Mémoires  de militante  pour  les animaux

Comment ne pas avoir le cœur battant lorsqu’on s’apprête à rencontrer « la petite fiancée de Paris Match », dont les photos tapissent les murs de notre journal ? En décembre dernier, le très sérieux « New York Times » recensait ainsi les trois plus grands personnages français : le général de Gaulle, Johnny Hallyday et elle, Brigitte Bardot. Si j’ai raté l’école pour voir l’homme du 18 Juin visiter, en 1962, le stand Simca au Salon de l’auto, rencontré Johnny à Quiberon puis à l’Elysée sous la présidence de Jacques Chirac, il me restait à approcher BB. Enfant, j’avais eu le fugace privilège de la croiser un samedi chez Marquinot, son coiffeur, qui était aussi celui de ma mère. A son entrée dans ce salon parisien, tout le monde s’arrêtait de bavarder pour admirer son incroyable beauté, sa démarche altière, son port de tête majestueux. Souvenir inoubliable que j’ai osé lui raconter en pénétrant sur la pointe des pieds dans sa ferme, La Garrigue, nichée à quelques battements d’ailes de mouette de Saint-Tropez. Elle s’est alors mise à rire, je l’ai sentie presque apprivoisée.

C’est ainsi, dans ce lieu magique où les animaux sont les maîtres et où le temps semble figé, que notre entretien a commencé sous la surveillance de Gitane, la jument grise, apparue sur le pas de la porte… Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de « confesser », une après-midi entière, cette femme libre, souriante, sans fard, au regard malicieux. Tellement spontanée qu’elle ne paraît pas savoir combien elle reste séduisante. Un moment de grâce. Ce reportage dans son univers émouvant confirme qu’il faut rencontrer les gens dans leur vie privée pour mieux les cerner. Chez elle, les chiens n’aboient pas, les chats ne miaulent pas, les oies ne gloussent pas, l’âne ne brait pas, comme s’ils partageaient avec Brigitte un langage secret, complice. Mais elle m’a parlé celui de la franchise, livrant sans se cacher les contours de sa personnalité. A la fin de notre rencontre, le cœur serré de la voir s’éloigner, sereine, entourée de son quarteron de setters dans une vieille Renault blanche aménagée pour eux, je me suis dit que cette grande dame est aujourd’hui plus Brigitte que Bardot.

Je veux vaincre l’indifférence des gouvernements et des peuples vis-à-vis des animaux

Paris Match. Vous êtes toujours un mythe et un phénomène social…
Brigitte Bardot. Pas du tout du tout du tout ! Je vis très simplement avec mes animaux et pour ma fondation. Loin de ce qu’on avait baptisé la “bardolâtrie”, quand les gens me poursuivaient pour des autographes. Je veux vaincre l’indifférence des gouvernements et des peuples vis-à-vis des animaux. C’est mon amour pour eux et ce combat qui, jour après jour, me donnent à mon âge cette force. Par ailleurs, je ne parle que si j’ai quelque chose à dire. On emploie trop de mots pour rien ou pour balancer des conneries. Avec les animaux, on se regarde, on communique avec les yeux. C’est le langage corporel.

 

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Brigitte Bardot: "Je veux vaincre l’indifférence vis-à-vis des animaux"

  • Brigitte Bardot (connue sous les initiales de « BB »), née le 28 septembre 1934 à Paris, est une actrice de cinéma, mannequin, chanteuse et militante de la cause animale française.

    Figure féminine des années 1950 et 1960, elle est une star mondiale, l'égérie et la muse de grands artistes de l'époque. Emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, elle passe des rôles de femme-enfant à ceux de femme fatale.

    Elle tourne avec les plus grands réalisateurs, incarnant des personnages à l'élégante légèreté et à la sensualité photogénique. Elle devient rapidement un sex-symbol et acquiert une renommée internationale. Avec à son actif 45 films et plus de 70 chansons en près de 21 ans de carrière, Brigitte Bardot est une des artistes françaises les plus célèbres au monde.

    En 1973, elle met un terme à sa carrière d'actrice et se consacre dès lors à la défense des animaux, notamment en présidant la fondation Brigitte-Bardot. À partir des années 1990, plusieurs de ses déclarations suscitent la controverse, en particulier lorsqu'elle critique les égorgements pratiqués par les musulmans et la montée de l'islam en France.

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