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Prisca, l’une des anciennes Clodettes de Claude François, s’est souvenue du moment où elle a découvert le chanteur sur son lit de mort. Elle a notamment raconté ce qui s’était passé quand elle avait touché la main du chanteur.

La mort de Claude François, le 11 mars 1978, a marqué à jamais la mémoire des nombreux admirateurs du chanteur. La disparition de l’artiste aujourd’hui accusé d’être un peu trop attiré par les jeunes filles mineures a aussi laissé en état de choc ses danseuses, les fameuses Clodettes. Au moment de la mort de Cloclo, Prisca faisait partie de la troupe qui accompagnait la star sur scène. Interviewée parL'Écho républicain, celle qui avait été photographiée nue par le chanteur quand elle n’avait que 14 ans, a raconté comment elle avait appris la mort de Claude François.

Peu avant sa mort, Claude François se pensait invincible

Quelques jours plus tôt, elle avait quitté l’artiste qui se pensait presque invincible. Sur le plateau d’une émission en Suisse, Claude François s’était ainsi amusé d’une coupure de courant en s’adressant à sa jeune danseuse : « Il n’arrive jamais rien à Cloclo. » Plus tard ce soir-là, le chanteur avait assuré à Prisca, qui voulait lui parler d’un projet professionnel : « Tu peux me demander tout ce que tu veux. » Ce seront les derniers mots qu’elle échangera avec la flamboyante star française. 

Le jour de la disparition de Claude François, Prisca se trouvait « avec les autres Clodettes au studio des Buttes Chaumont, pour l’enregistrement des Rendez-vous du dimanche ». Les danseuses étaient « déjà maquillées et habillées » quand l’horrible nouvelle leur a été annoncée : « Alors que j’étais dans un couloir, Sandra, une Clodette, a crié : “Prisca, Prisca, viens vite. Claude est mort !” Je ne l’ai pas cru. » C’était pourtant bien la réalité, comme elle allait le découvrir un peu plus tard.

« Claude était allongé sur le lit... »

Prisca a raconté en détail le moment où elle a vu Claude François sur son lit de mort : « L’appartement était silencieux et sombre. Les rideaux avaient été tirés pour éviter les photos de paparazzi. L’odeur était particulière. Claude était allongé sur le lit, vêtu de son magnifique costume bleu nuit en velours. Son visage était reposé. J’avais l’impression qu’il dormait ». Prisca a même cru que cette impression était réelle quand elle s’est « agenouillée » près de celui qu’elle admirait.

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À cet instant, Prisca a pensé que Claude François était en train de leur jouer une mauvaise farce : « J’ai glissé ma main sous la sienne. Les bouts de ses doigts se sont refermés sur ma main. À ce moment-là, j’ai eu cette pensée un peu ironique : “Dis-donc Claude, tu ne nous fait pas un coup de pub là ?”. En fait, la main avait peut-être gardé un peu d’élasticité. De nombreuses personnes se sont succédé à son chevet. »

Claude François : la chose étrange qui s’est passée sur son lit de mort

  • Claude François, surnommé « Cloclo », né le 1er février 1939 à Ismaïlia (Égypte) et mort accidentellement le 11 mars 1978 à Paris, est un chanteur, danseur, musicien et producteur musical français des années 1960 et 1970.

    Lors de ses seize années de carrière, il est un des artistes français les plus appréciés du public. Nombre de ses chansons sont restées célèbres, comme Belles ! Belles ! Belles !, Cette année-là, Le Lundi au soleil, Le téléphone pleure, Magnolias for Ever, Alexandrie Alexandra ou encore Comme d'habitude (My Way en version anglaise).

    Claude Antoine Marie François naît le 1er février 1939.

    Sa famille paternelle est lyonnaise1. Ses arrière-grands-parents Nicolas Joseph François, né à Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges) en 1835, et Marie Anne Delphine Callon, née à Mars (Ardèche) en 1845, se sont mariés en 1872 à Port Saïd (Égypte), où Nicolas Joseph François était télégraphiste pour la Compagnie du canal de Suez. Leurs trois enfants, Gustave, Elisa et Adolphe voient ainsi le jour successivement à Port Saïd, Suez et Ismaïlia2.

    Adolphe François, grand-père de Claude François, caporal-fourrier au 52e régiment d'infanterie, est tué à Tahure, dans la Marne, le 25 septembre 1915, lors de la Première Guerre mondiale, alors qu'il n'a que trente-cinq ans1. Il laisse trois fils, dont Aimé François, lesquels travailleront comme chefs du trafic du canal de Suez.

    Aimé François épouse une Italienne, Lucia Mazzei, dite « Chouffa ». La famille de Lucia est originaire de Calabre, en Italie. Lucia s'occupe du foyer familial et a longtemps joué du piano. Ses deux frères, l'un violoniste, l'autre pianiste, accompagnaient les films muets, puis ont joué pour le Five o'clock tea de l'armée britannique qui occupait le canal de Suez.

    Claude François a une sœur aînée, Marie-Josée François, dite « Josette », née le 28 août 1935 ; elle a écrit ses Mémoires en 2008

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