César 2018 : Penélope Cruz en larmes, Laura Smet acclamée pour la remise d’un prix.
Lors de la 43e cérémonie des César, qui s’est déroulée Salle Pleyel vendredi 2 mars, a récompensé le meilleur du cinéma français. La soirée a aussi vu s’enchaîner les hommages aux nombreuses gloires du cinéma français disparues au cours de l’année écoulée.
Un Manu Payet survolté, une Vanessa Paradis très émue, cette 43e cérémonie des César avait tous les ingrédients pour rester dans les annales. Mais au delà des blagues, la soirée avait aussi un air beaucoup plus grave, après une année qui a vu disparaître de nombreux grands noms du cinéma français.
Jeanne Moreau, Jean Rochefort, Mireille Darc ou encore Claude Rich, les hommages émouvants se sont succédés tout au long de la soirée à la Salle Pleyel, sur des chansons de France Gall et Johnny Hallyday. Le Taulier a d’ailleurs eu droit à une marque de respect de la part Dany Boon.
Le réalisateur qui s’est vu remettre par Line Renaud le premier César du public pour Raid dingue a même fait un pied-de-nez à l’actualité de l’héritage du chanteur : « Johnny Hallyday nous laisse à tous le plus beau des héritages, ses chansons et ses rôles de cinéma. »
Laura Smet a fait comme prévu une apparition discrète pour remettre le César de la meilleure actrice dans un second rôle. « Je suis heureuse de retrouver ce soir ma famille du cinéma », a-t-elle déclaré dans un sourire, avant d’annoncer les nommées.
L’un des autres moments forts de la soirée était le César d’honneur reçu par Penélope Cruz. En larmes, la comédienne espagnole a expliqué qu’elle n’aurait jamais imaginé être récompensée pour sa carrière, en France. Elle a aussi salué le travail du réalisateur Pedro Almodovar : « Merci pour l’hommage que tu rends aux femmes dans tes films. »
Du côté des récompenses, c’est Au revoir là-haut qui a décroché le plus de prix : meilleurs décors, meilleurs costumes, meilleure photographie, meilleure adaptation et meilleur réalisateur, le film d’Albert Dupontel s’est partagé la vedette avec celui de Hubert Charuel, Petit Paysan.
César du meilleur acteur pour Swann Arlaud, celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Sara Giraudeau, Petit Paysan n’a pas décroché le César du meilleur film, remis à 120 battements par minute. Le film Barbara a également été récompensé par son interprète principale, Jeanne Balibar, César de la meilleure actrice.
César 2018 : Penélope Cruz en larmes, Laura Smet acclamée...
Laura Smet, née le 15 novembre 1983 à Neuilly-sur-Seine, est une actrice française.
Laura Smet est la fille du chanteur Johnny Hallyday (1943-2017) et de l'actrice Nathalie Baye (née en 1948). Elle est la demi-sœur du chanteur David Hallyday (né en 1966), de Jade Smet (née en 2004) et de Joy Smet (née en 2008).
Le chanteur Eddy Mitchell est son parrain.
En 1986, Johnny Hallyday enregistre en son honneur la chanson Laura, écrite et composée par Jean-Jacques Goldman.
Durant son adolescence, Laura Smet est élève au lycée Victor-Duruy à Paris. En 1999, elle quitte l'école et suit les cours de comédie de Raymond Acquaviva.
Premiers rôles (2003-2006)
En 2002, âgée de 19 ans, alors qu'elle participe aux ateliers Émergence, qui aident de jeunes réalisateurs à mener à bien leur projet, elle est repérée par Olivier Assayas. Celui-ci la recommande à Xavier Giannoli, qui est à la recherche de l'héroïne de son premier long métrage, Les Corps impatients. Il choisit Laura Smet pour ce rôle. Le film est remarqué, tout comme la composition de la comédienne, qui incarne une jeune femme atteinte d'un cancer. Ses premiers pas sont salués par le prix Romy-Schneider et une nomination au César du meilleur espoir féminin en 20041.
La même année, elle seconde le tandem Clovis Cornillac / Emmanuelle Devos dans le drame belge La Femme de Gilles, de Frédéric Fonteyne, qui est salué par la critique. Elle est ensuite la tête d'affiche du drame La Demoiselle d'Honneur, de Claude Chabrol : elle y donne la réplique à Benoît Magimel.
En 2006, elle fait partie du casting réuni autour de Catherine Frot pour le drame Le Passager de l'été, de Florence Moncorgé-Gabin. En 2007, elle tourne dans UV, de Gilles Paquet-Brenner, puis dans L'Heure zéro, de Pascal Thomas.