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Des centaines de millions d'animaux sont mutilés et tués chaque année dans le monde, dans des expériences scientifiques allant de la recherche de médicaments et de remèdes pour des maladies aux tests de toxicité pour les produits de nettoyages et les cosmétiques. Voici dix raisons pour lesquelles l'utilisation d'êtres vivants et sensibles comme équipements de laboratoires est inefficace, trompeuse et cruelle.

Les animaux ne sont pas des tubes à essai

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Ils ressentent la douleur et la peur tout comme nous, et leur instinct naturel -comme le nôtre- est de rester en vie et en liberté.

L'expérimentation sur les animaux est cruelle

Certaines expérimentations effectuées sur les animaux en laboratoire violeraient les lois de protection des animaux si elles avaient lieu dans un autre contexte. Il est parfaitement légal par exemple de visser des implants en métal dans le crâne de singes pour observer les fonctions de leur cerveau, de les intoxiquer si bien qu'ils ne peuvent plus se nourrir eux-mêmes et doivent être gavés. Il n'y a également pas de lois protégeant les animaux de laboratoire (des chiens, des cochons, des lapins, des rats et des souris parmi d'autres espèces) d'être électrocutés, gavés de substances toxiques ou modifiés génétiquement.

C'est de la mauvaise science

Il est très difficile de prendre des résultats issus de l'expérimentation animale et de les appliquer de manière fiable aux humains, parce que nous sommes différents (physiologiquement, biochimiquement, métaboliquement, etc.) des autres espèces. C'est pour cela que beaucoup de médicaments testés sur les animaux ne fonctionnent pas pour les humains. Certains ayant été considérés comme sûrs pour les animaux ont même provoqué des effets indésirables graves chez les humains -y compris la mort. En effet, les effets secondaires des médicaments sont la quatrième cause de mort en France.

L'expérimentation animale va à l'encontre de l'éthique

Nul ne peut nier qu'il est moralement injuste de condamner des êtres pensants, sensibles et innocents à une vie de solitude dans une cage de laboratoire et de les soumettre à des expériences douloureuses et terrifiantes.

Les animaux continuent à être tués pour du rouge à lèvres

La vente de cosmétiques dont les ingrédients ont été testés sur les animaux a été interdite dans l'Union européenne en mars 2013 -une énorme avancée. Malheureusement, dans certains pays, comme la Chine, par exemple, il est obligatoire pour une entreprise de payer pour que ses produits soient testés sur les animaux.

Cela signifie que certaines marques garanties sans cruauté pendant des années ont tourné le dos à leur prise de position éthique et ont commencé à tester sur les animaux afin de pouvoir atteindre ce marché lucratif. Les consommateurs ne souhaitant pas donner de l'argent aux entreprises qui profitent financièrement de l'exploitation animale dans d'autres pays peuvent consulter la base de données de PETA États-Unis, Beauty Without Bunnies, qui liste des marques sans-cruauté.

C'est de l'argent jeté par les fenêtres

L'expérimentation animale prolonge les souffrances de personnes qui attendent des traitements efficaces pour leurs maladies. Elle aboutit à des résultats trompeurs et gâche de l'argent, du temps et des ressources précieuses qui pourraient être consacrées à de la recherche efficace et applicable à l'homme. "Le parcours de la recherche sur le cancer a été de guérir le cancer chez la souris", déclare Richard Klausner, l'ex-directeur de l'Institut national du cancer des États-Unis. "Nous avons guéri des souris du cancer pendant des décennies -et ça n'a simplement pas fonctionné chez les humains."

De bien meilleures méthodes existent

Des scientifiques tournés vers l'avenir ont développé des méthodes de recherche modernes et efficaces sans l'usage d'animaux, y compris le microdosage humain, la technologie in vitro, les simulateurs de patients humains et la modélisation informatique de pointe. Non seulement ces méthodes épargnent-elles les animaux d'une immense souffrance, elles sont également souvent moins onéreuses, supérieures, et plus précises.

Le nombre d'animaux concernés est trompeur

Il est très difficile d'obtenir des données à jour sur le nombre d'animaux utilisés, mais on apprend dans le 7e rapport de la Commission européenne, publié en 2013, que près de 11,5 millions d'animaux ont été utilisés "à des fins expérimentales et scientifiques en Europe" en 2010. Une enquête statistique datant de 2014 recense 1,76 million d'animaux utilisés pour l'expérimentation en France, mais ce chiffre ne comptabilise que les animaux pour lesquels les procédures expérimentales ont été terminées en 2014. Le nombre d'animaux languissant dans des cages de laboratoires étant donc sûrement bien supérieur. Chacun des animaux utilisés dans ces tests était un individu vivant, pensant et sensible qui désirait sa liberté.

Les rats sont intelligents et ils gloussent!

Les rats -qui, avec les souris, sont les animaux les plus utilisés dans l'expérimentation- sont des animaux très intelligents et extrêmement sociables. Ils compatissent quand leurs congénères sont en état de détresse et risquent leur propre sécurité pour secourir des proches. Et quand on les chatouille, ils produisent des petits gloussements très proches du rire humain. Ils ne méritent pas d'être soumis à des tests effrayants et cruels.

Il ne s'agit pas d'un choix entre les animaux et les humains

Il s'agit au contraire d'un choix entre une science fiable et une mauvaise science, entre les méthodes directement applicables à l'humain et celles qui ne le sont pas, et peuvent même se révéler dangereuses. Il est temps de se focaliser sur des méthodes modernes, efficaces et sans animaux, qui ne provoquent pas de souffrances et qui offrent un véritable espoir de trouver des traitements médicaux qui guérissent.* Selon la législation en vigueur en France, les expériences scientifiques sur animaux ne sont licites que si nécessaires et irremplaçables et si elles relèvent de la recherche en santé animale ou humaine, de la protection de l'environnement, de l'enseignement supérieur ou d'enquêtes médico-légales.

"Dix raisons de mettre fin aux tests sur les animaux" en laboratoire

  • L’expérimentation animale consiste à utiliser des animaux comme substitut ou « modèle », pour mieux comprendre la physiologie d'un organisme et ses réponses à divers facteurs (alimentation, environnement, agents pathogènes) ou substances (pour en tester, vérifier ou évaluer l'efficacité, l'innocuité ou la toxicité), et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l'Homme.

    Pour des raisons de taille, d'accumulation de connaissances, de standardisation, de prix et de temps, la très grande majorité des expérimentations animales se font sur des rongeurs. La souris commune étant de mieux en mieux connue au point de vue génétique, son usage augmente plus que celui des autres espèces, mais il existe d'autres animaux vertébrés ou invertébrés utilisés comme organismes modèles.

    L'expérimentation animale est une pratique controversée, certaines personnes pensant qu'on fait ainsi souffrir des animaux, sans apporter aucun bénéfice ni pour eux, ni pour les humains. selon un sondage IPSOS de 2003, 64 % des Français sont plutôt ou tout à fait défavorables à l'expérimentation animale, le chiffre montant à 85 % pour une interdiction de celle-ci si des méthodes substitutives existent. Ce dernier point est d'ailleurs déjà mis en vigueur par la réglementation européenne et française qui interdit l'utilisation d'animaux en recherche si d'autres méthodologies existent. Le chiffre descend à 60 % d'opinions favorables à une interdiction de l'expérimentation animale relative aux cosmétiques. D'autres sondages donnent des indications sur l'opinion du public sur le sujet de l'expérimentation animale en ce qui concerne le domaine médical. Un sondage IPSOS réalisé en 2007 pour le Gircor, indique que 69 à 77 % des Français sont favorables à l'usage de l'expérimentation animale pour lutter contre les maladies graves. 51 % désapprouvent toute expérimentation sur les chiens et les singes, même si cela peut aider à résoudre des problèmes de santé pour les humains, selon l'Eurobaromètre 2010, alors que seulement 18 % désapprouvent l'expérimentation sur souris si cela doit régler des problèmes de santé.

    Cependant, les institutions scientifiques et autorités affirment la nécessité d'avoir recours à cette méthodologie pour garantir le progrès scientifique et médical. Selon un rapport de la Commission européenne, 11,5 millions d'animaux ont été utilisés en 2011 par les 27 États membres, dont 80 % de lapins et de rongeurs.

    La directive européenne7,8 sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques a été révisée et mise à jour en 2010 sous le code Directive 2010/63/UE. Elle affirme le principe des 3R qui demande que l'utilisation d'animaux soit remplacée, réduite et améliorée autant que possible. Elle impose un examen critique des projets d'étude sous l'angle bénéfice pour la recherche et contrainte pour les animaux et la publication de résumés non-techniques. Elle impose des conditions d'hébergement minimales. Le développement des méthodes alternatives est encouragé de différentes façons. Tous les États membres ont transposé cette directive dans leur réglementation.

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