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Dans son spectacle intitulé Ce que je n’ai jamais pu dire à la télé, Patrick Sébastien raconte son tête-à-tête d’une heure avec l’ancien président de la République.​ Selon l’animateur et humoriste corrézien de 64 ans, ami de Jacques Chirac, 85 ans, depuis seize ans : l’ex-chef de l’Etat, « diminué », « s’emmerde ».

Jacques Chirac « obligé de prendre appui sur l’épaule d’un clown »

Lorsque Patrick Sébastien a voulu savoir comment allait Jacques Chirac, ce dernier aurait eu cette réponse lapidaire : « Je m’emmerde ! ». « Cet homme qui a été l’un des plus puissants du monde, obligé de prendre appui sur l’épaule d’un clown pour faire trois mètres… Il s’est levé, a pris appui sur sa canne et posé son autre main sur mon épaule. Putain, qu’est ce que j’aurais aimé que sa canne soit une baguette magique pour lui redonner sa vitalité, sa pêche », raconte encore dans son spectacle l’humoriste, selon le compte rendu du JDD.

«Jacques Chirac est diminué et s'emmerde», selon Patrick Sébastien

  • Jacques Chirac, né le 29 novembre 1932 à Paris (Ve), est un homme d'État français. Il est président de la République française du 17 mai 1995 au 16 mai 2007.

    À l'origine de la fondation de deux partis politiques classés à droite de l'échiquier politique, le Rassemblement pour la République (RPR) en 1976 puis l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2002, il occupe à plusieurs reprises la fonction de député de la Corrèze et est le maire de Paris entre 1977 et 1995. Il est Premier ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976, puis sous la présidence du socialiste François Mitterrand, de 1986 à 1988, étant ainsi le premier chef du gouvernement d'une cohabitation sous la Ve République et, par la même occasion, la seule personnalité politique sous ce même régime ayant assumé par deux fois la charge de Premier ministre. Il se présente sans succès aux élections présidentielles de 1981 et 1988.

    Jacques Chirac devient président de la République le 17 mai 1995, à la suite de son élection face au candidat socialiste, Lionel Jospin. Le début de son premier mandat est marqué par le plan Juppé de 1995 et par la reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans la déportation des juifs au cours de l'occupation de la France par l'Allemagne nazie ; il est ensuite contraint à une cohabitation avec Lionel Jospin à la suite de la dissolution manquée de l'Assemblée nationale en 1997, doit faire face à des affaires judiciaires dans lesquelles il est directement mis en cause, et se rallie à la proposition, ratifiée par un référendum en 2000, de ramener la durée du mandat présidentiel à cinq ans. Lors de l'élection présidentielle de 2002, il est réélu au second tour avec 82,2 % des voix face au candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen. Pendant son second mandat, qui voit progressivement sa cote de popularité chuter, il s'oppose notamment à la guerre d'Irak et s'implique pour le « oui » dans le référendum de 2005 sur la Constitution européenne, qui se solde par la victoire du « non ». Il ne brigue pas un troisième mandat présidentiel et se retire de la vie politique.

    Il siège ensuite au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République, jusqu'en mars 2011, date à partir de laquelle il se met en retrait du fait de son état de santé et de ses ennuis judiciaires. En décembre 2011, il est condamné à deux ans de prison avec sursis dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

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