Jean-Luc Reichmann tacle Christine Angot, « à côté de la plaque » dans On n’est pas couché.
Christine Angot, la clash machine d’On n’est pas couché, avait fracassé Jean-Luc Reichmann en janvier dernier. L’animateur des Douze coups de midi est revenu sur cette affaire, et il ne ménage pas la chroniqueuse.
Les téléspectateurs d’On n’est pas couché peuvent compter sur Christine Angot pour ne pas s’endormir : toutes les semaines, la chroniqueuse de Laurent Ruquier massacre les invités qui ont le malheur de s’installer dans le fauteuil bleu de l’émission. Nolwenn Leroy en a fait les frais, tout comme le jeune chanteur Gauvain Sers. Parfois, cela va même très loin : l’élue écologiste Sandrine Rousseau, venue évoquer son agression sexuelle, avait été tellement chamboulée par les violentes attaques de l’écrivaine qu’elle avait fondu en larmes devant les caméras de France 2. Dans certains cas, les séquences ne sont même pas diffusées : c’est ce qui s’est passé récemment, lorsqu’elle s’était embrouillée avec Laurent Baffie. Parmi les nombreuses victimes de la clasheuse en chef d’On n’est pas couché, il y a eu, en janvier dernier, Jean-Luc Reichmann.
Ce soir-là, l’animateur des Douze coups de midi s’était fait tailler en pièces pour… sa joie de vivre. Christine Angot l’avait accusé d’être trop joyeux lorsque les candidats de son émission gagnaient de l’argent. « Vous êtes acteur avant tout, avait-elle asséné. Il y a [une personne] qui gagne 10 500 euros et vous tombez à la renverse. Vous dites “Quoi ? 10 500 euros ? Mais c'est extraordinaire ! Ça va changer votre vie !” Vous êtes à fond avec elle, vous la prenez dans vos bras… Bref, c'est l'explosion de bonheur ! Et je me dis “10 500 euros... pour vous... Vous gagnez tellement d'argent !” 10 500 euros, c'est quoi ? C'est rien, c'est deux petites émissions vite fait ! » Un tacle gratuit que Jean-Luc Reichmann avait balayé d’un revers de la main : « Je ne truque pas, avait-il assuré. C’est de rendre les gens heureux qui fait mon bonheur. Ce n’est pas du tout de se comparer à qui que ce soit… »
Invité samedi dernier dans Le Tube, Jean-Luc Reichmann a évoqué cette passe d’armes. « Quand elle balance des chiffres sur mon salaire, on est à côté de la plaque. Si je fais de la télé, c'est pour faire de la création », a-t-il déclaré. L’animateur réinjecte en effet une partie de son argent dans ses projets de fiction, comme Léo Matteï, ou ses pièces de théâtre. « Ça me sert à tout ça, a-t-il expliqué. Je pense que cette dame n'est pas au courant de ce qui se fait dans l'audiovisuel. On n’est pas sur les mêmes planètes, tout simplement. » Accusé par Christine Angot de ne pas être sincère dans LesDouze coups de midi, l’animateur a maintenu ses propos : « On ne peut pas tenir la distance si l'on surjoue, a-t-il expliqué. Au bout d'un moment, le téléspectateur voit si vous êtes faux. Si vous surjouez, vous vous faites descendre immédiatement. » Voilà un bon conseil pour Christine Angot.
Jean-Luc Reichmann tacle Christine Angot
Jean-Luc Reichmann est un animateur, producteur de télévision, animateur de radio, imitateur et comédien français né le 2 novembre 1960 à Toulouse.
Son grand-père (de religion juive) a dû s'expatrier de Slovaquie pour échapper au nazisme. Il a alors trouvé refuge en France.
Il a comme marque de naissance une tache de vin sur le nez. Dans son enfance, sa mère tente en vain de la lui retirer à coup de séances de laser à l'hôpital. Lorsqu'il anime Les Z'amours, il masque cet angiome derrière du fond de teint, puis décide de l'assumer et de le montrer.
Son père, Pierre Reichmann, était directeur d'un supermarché de l'enseigne Mammouth à Toulouse (« Mammouth Gramont » qui fut remplacé par « Auchan Gramont ») et Jean-Luc Reichmann a été collégien à L'Union - où sa tache de vin était moquée par camarades et même certains professeurs - puis élève au lycée Saint-Joseph et au lycée Sainte-Marie-des-Champs de Toulouse, où il a passé son baccalauréat. Ayant grandi à Montastruc-la-Conseillère, il a une sœur sourde, plus jeune de dix ans, ainsi qu'un frère.
Il a pratiqué le karaté shōtōkan-ryū à haut niveau pendant dix ans avant d'être victime d'un grave accident de moto le 10 juillet 1984 qui le contraint à arrêter le sport de combat de haut niveau.
Son père le destine au commerce, si bien qu'il entame à Sup de Co Toulouse, des études qu'il n'achève pas, préférant voyager à l'étranger où il effectue de nombreux jobs (guide accompagnateur dans les bus, moniteur de voile). Quand il revient à Toulouse en 1981, c'est la période des radios libres. Sous le pseudonyme de « Boogie Chou », il anime des jeux dans une radio libre toulousaine, Radio Cambos, où il fait la connaissance de deux autres animateurs : Serge Lacour et Jean-Marc Biencourt. Ces derniers lui apprendront les rudiments du métier et il reconnaît leur devoir beaucoup.
Un temps voix off de la fiction Tribunal et des émissions de Nagui (N'oubliez pas votre brosse à dents où il officie également comme chauffeur de salle, Que le meilleur gagne...), il prête également sa voix à la série des jeux vidéo FIFA. Il participe aussi aux Guignols de l'info de 1988 à 2001. Il officie aussi dans Motus comme voix off aux côtés de Thierry Beccaro. Dans les années 1990, il réalise aussi la voix des bandes-annonces de TF1 et, pour la marque automobiles Citroën, la voix-off des vidéos internes destinées au réseau...