Sa transformation lui a coûté près de 50.000 euros.
L’histoire de Richard Hernandez commence en 1997 au Texas. A cette époque, il travaille dans une grande banque américaine. Il en est même le vice-président ! Puis tout s’écroule. Richard est diagnostiqué positif au HIV et décide d’une chose : «ne pas mourir humaine». Car Richard se transforme alors en Eva Tiamat Medusa puis en femme-dragon; elle assume alors être «la transsexuelle la plus modifiée du monde» comme le rapporte «The Mirror». Un rêve à ses yeux qui lui a coûté près de 50.000 euros !
Résultat : à 56 ans, Eva possède aujourd’hui une langue fourchue, des écailles tatouées sur tout le corps, des yeux tatoués en vert et huit cornes sur la tête. Mais ce n’est pas tout. Pour ressembler le plus possible à un reptile, Eva a fait enlever son nez et ses oreilles grâce à la chirurgie esthétique. Elle le sait, certains trouveront son histoire étrange, d’autres la critiqueront ouvertement. Mais elle s’en explique : «Il y a des raisons profondes à ma transformation. Avant j’étais vice-président de l’une des plus grandes banques des Etats-Unis et je suis parti quand, parce que je suis devenu séropositif, j’ai eu peur de mourir, confie-t-elle. J’ai décidé à cet instant précis qu’il était temps pour moi de changer de vie. Je voulais ressembler à quelque chose qui n’était plus humain». A ce qu’elle appelle un trans-espèce.
VIDEO : Qui est Eva Tiamat Medusa, la femme-dragon ?
Transgenre est un néologisme français reflétant une terminologie évolutive pour décrire les personnes dont le genre – l'identité psychique et sociale reliée aux concepts d'homme et de femme, ou identité sexuelle complète – entre en conflit avec leur sexe biologique.
Un homme trans (transgenre) se ressent et s'identifie à un homme bien qu'il soit né avec des organes sexuels femelles. Une femme trans (transgenre) se ressent et s'identifie à une femme bien qu'elle soit née avec des organes sexuelles mâles.
Le mot est d'abord apparu au Québec où la transgenre Micheline Montreuil l'a popularisé tant devant les tribunaux que dans les médias. Il a par la suite fait son apparition en France. Il serait un calque du mot anglais transgender, après qu'on eut commencé à utiliser le mot « genre » pour traduire le concept que la sexologie et la sociologie rendent par gender dans la langue anglaise.
Ces concepts (« genre » et « transgenre ») ne sont pas encore bien définis. Au Québec au moins, ils sont pris en compte par les services sociaux travaillant avec cette communauté[réf. nécessaire], et commencent à intégrer les disciplines académiques.