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Après les abonnés d'Orange, ceux de Canal+ sont désormais privés des chaînes gratuites TF1. Il existe cependant plusieurs solutions pour accéder aux programmes. Voici la marche à suivre.

La décision de Canal + de couper la diffusion des chaînes gratuites de TF1 et son service de replay a beaucoup fait réagir vendredi sur les réseaux sociaux. Les abonnés à Canal + et CanalSat cherchaient déjà la parade.

Il existe en effet plusieurs solutions pour récupérer les contenus du groupe TF1 sans passer par son fournisseur d'accès à Internet (Canal +, CanalSat, Orange, Free…).

La première est de brancher ou rebrancher l'antenne de la TNT. Les chaînes gratuites y sont toutes disponibles. La plupart des box sont équipées d'un tuner TNT, mais aussi les téléviseurs les plus récents (ceux de moins de 10 ans). Pour ce faire, il faut relier, via un câble (au prix modique), le boîtier ou la télévision à une prise antenne murale ou à une antenne TNT personnelle.

 

Passer par Internet

Pour ceux qui ne reçoivent pas la TNT, la solution consiste à passer par Internet. Les services de replay et les chaînes gratuites du groupe TF1 s'y trouvent tous. Il suffit pour cela de se rendre sur le site Internet MyTF1 et de s'inscrire pour avoir accès à tous les directs de toutes les chaînes du groupe. Le même service est possible via l'application gratuite MyTF1, disponible sur iOS ou Android, via un smartphone ou une tablette, et avec un bon signal Wi-Fi. Enfin, plusieurs applications gratuites, comme Molotov, permettent aussi de regarder la télévision en direct.

Ces solutions via un PC ou un portable sont aussi envisageables via les téléviseurs connectés (les modèles les plus récents le sont pratiquement tous). Et si l'on veut toujours passer par son écran de télévision, plusieurs équipements externes sont possibles sans coûter trop cher: Apple TV, la passerelle multimédia Chromecast de Google (environ 40 euros), à brancher sur un port HDMI, ou le Fire TV Stick d'Amazon.

 

VIDEO : Comment continuer à recevoir TF1 et MyTF1

  • Télévision française 1, plus connue sous son sigle TF1, est la première et plus ancienne chaîne de télévision généraliste nationale française créée le 6 janvier 1975 pour succéder à la première chaîne de l'ORTF tout juste dissous. D'abord chaîne publique, elle est privatisée le 16 avril 1987 et fait désormais partie du groupe TF1, principalement détenu par le groupe industriel Bouygues.

    TF1 est la première chaîne de France et même d'Europe en terme d'audience. Elle a cependant vu sa part d'audience divisée par plus de deux en quarante ans à cause de la multiplication des chaînes concurrentes. Depuis sa privatisation, la chaîne est la cible de nombreuses critiques tant sur le contenu de ses programmes, que sur son traitement de l'actualité ou sa supposée orientation de droite.

    TF1 est diffusée sur la TNT, le satellite, le câble, la télévision IP et le Web. La chaîne est également disponible dans certains pays limitrophes.

    De 1984 à 1986, le paysage audiovisuel français évolue fortement avec le lancement de trois nouvelles chaînes de télévision privées : Canal+ (Havas), La Cinq (Fininvest) et TV6 (Publicis/Gaumont/NRJ). En mars 1986, le tout nouveau gouvernement Jacques Chirac décide de privatiser l'une des trois chaînes publiques. Le 14 mai, le ministre de la Communication, François Léotard, annonce à l'Assemblée nationale que le choix s'est posé sur la chaîne TF1 alors qu'au départ il était plutôt question de FR3. La première chaîne apparaît plus apte à faire face à la concurrence mais est aussi considérée comme plus à gauche par la majorité de droite. Le lendemain, le Premier ministre Jacques Chirac justifie son choix devant l'Assemblée nationale29. Le prix est fixé à 4,5 milliards de francs, dont 3 milliards à la charge de l'actionnaire principal. Une loi est votée le 30 septembre pour permettre de vendre 50 % du capital de la chaîne à un groupe privé tandis que les 50 % restant seront proposés aux salariés et au public.

    Plusieurs entreprises se montrent intéressés par TF1 : le groupe italien Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Hachette de Jean-Luc Lagardère, les groupes de presse respectifs de Robert Hersant, Daniel Filipacchi et Robert Maxwell, ainsi que l'homme d'affaires Bernard Tapie. Robert Hersant et Silvio Berlusconi s'étant vus attribuer La Cinq, Filipacchi ayant abandonné, il ne reste plus en avril 1987 que deux candidats à la reprise : d'un côté, un consortium mené par le groupe Bouygues rejoint notamment par Robert Maxwell et Bernard Tapie, de l'autre le groupe Hachette qui se retrouve seul depuis le départ de son partenaire Havas mais reste le favori du gouvernement. Hachette tente de s'associer avec la BNP mais Bouygues dénonce un conflit d'intérêts car c'est cette banque qui lui a fait l'audit de TF1 pour lui donner un prix d'achat. La BNP doit se retirer pour ne pas risquer l'annulation de toute la procédure de privatisation. Les auditions des deux groupes repreneurs par la CNCL sont diffusées en direct sur TF1 et chacun d'eux expose aux membres de la commission son projet où il est beaucoup question du « mieux-disant culturel » prôné par le ministre de la Communication François Léotard.

    Le 6 avril 1987, la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL) choisit à la surprise générale le consortium mené par le groupe Bouygues — composé des groupes de Robert Maxwell et de Bernard Tapie, des Éditions mondiales, du magazine Le Point, de la GMF et de plusieurs banques. Le 16 avril, Francis Bouygues remet un chèque de 3 milliards de francs au ministre des finances Édouard Balladur.

    Le nouveau groupe TF1 obtient une concession de dix ans pour la diffusion de sa chaîne sur le premier réseau national hertzien et se dote d'une régie publicitaire intitulée TF1 Publicité. Il entre en bourse le 24 juillet 1987 au cours de 165 francs l'action40. La chaîne TF1 n'est alors financée plus que par la publicité télévisée

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